Retrouvailles avec « My Way »
Hier j’ai enfin pu retrouver mon bateau My Way à Hellissandur après que Hlynut le frère de Vidar qui s’occupe de sa rénovation soit venu me chercher, il était 18h, heure locale. L’émotion de retrouver mon compagnon de route était grande, trois ans s’étaient écoulés depuis que nous nous étions séparés en Mer du Labrador au milieu d’une grosse tempête, lui dérivant à la merci des déferlantes, et moi le regardant impuissant suspendu au câble que l’hélicoptère de la marine danoise m’avait envoyé. Mais bien vite l’émotion fît place à une interrogation, il restait encore du travail avant qu’il soit prêt à être emmené demain à Royal artic pour le Groenland. Vidar me rassura en me disant que tout serait prêt, il m’invita même chez lui où sa femme nous avait préparé de l’agneau accompagné de purée maison. Au retour au chantier, je m’activais à installer tout le système de pédalage pendant que Vidar terminait l’électronique de bord. Les heures s’écoulèrent à une vitesse folle, et Vidar décida de partir se coucher, il était 2 heures du matin. Voyant qu’on serait en retard pour emmener le bateau, car plus de trois heures de routes nous séparaient de son embarquement, je décidais de passer une nuit blanche pour assurer le coup. A 6h Vidar et son frère Hlynut me rejoignirent, à 8 h Vidar téléphona à Royal artic pour confirmer l’enregistrement et à 9h30 le bateau était posé sur la plate-forme de son Mercédès Benz, en ayant eu une grosse frayeur lorsque My Way suspendu aux bouts des cordes, faillit tombé après que Vidar eu fait une manœuvre un peu trop brutale. La route pour aller en direction de Reykjavik, fût des plus cahoteuses, ce qui me fît me retourner plus d’une fois pour vérifier si My Way était toujours avec nous. Vers 14h une première étape était atteinte, lorsque que le bateau fût posé et arrimé solidement sur la plate-forme d’un container, la prochaine, sera Qaqortoq, où je le retrouverai dans une dizaine de jours, et où je devrai finir le travail que nous n’avons pas eu le temps de faire, mais à chaque jour suffit sa peine, et une fois que Vidar et Hlynut m’eurent déposé à l’hôtel, l’urgence était de prendre une bonne douche et une sieste amplement méritée. Takuss (à bientôt) au pays des esquimaux.