...Pour diverses raisons, je n’oublierai pas le temps passé à Carène Antilles...
...Après avoir poncé pendant deux jours le ventre de My Way, afin de lui mettre son nouvel anti-fooling 100 % écolo.
Mais le souvenir qui nous restera dans les mémoires, fut sous la forme d’une pièce en or que je découvris dans les graviers sous le bateau, cet après-midi du 3 mars...

Extrait du récit :
«My Way, l’extraordinaire Aventure»

En plus de sa beauté exceptionnelle et de sa valeur, la «French Angel» apporte du mystère et de la magie.

Histoire

En 1792, le roi Louis XVI nomme Augustin Dupré pour concevoir de nouvelles pièces de monnaie françaises. Dupré s’inspire de son obsession pour les Anges gardiens et dessine sur le revers de la médaille, un Ange sur un piédestal écrivant un document, qui a été généralement reconnue comme la Constitution française. L'interprétation populaire de cette conception, est qu'il propose une démocratie d'inspiration divine, pour la France.

Le roi Louis XVI a sans doute vu ce dessin comme une menace à sa monarchie, en particulier avec le crescendo récent de l'activité révolutionnaire. Il se disait également que Dupré était le membre d'une Commune révolutionnaire qui a commencé à Paris la même année. Dès lors, Dupré tombe en disgrâce auprès du roi et est condamné à mort par la guillotine nouvellement légalisée.

Dupré réussi à échapper à l'exécution. Il existe plusieurs versions de l'histoire, mais la plus plausible est qu'il ait convaincu le geôlier de le libérer, en utilisant une «French Angel» comme pot de vin. La Légende était née.

La «French Angel» à travers le temps.

Vers le milieu du XIXe siècle, des capitaines français ont refusé de prendre la Mer sans leur «French Angel».
On dit même que Napoléon Bonaparte en avait une sur lui,il l’a perdu la veille de sa défaite à Waterloo.
Pendant la première guerre mondiale, l'aviation française, mais aussi américaine et anglaise en possédaient tous une.
Cette tradition s’est perpétuée au cours du vingtième siècle pour de nombreux pilotes de chasse américains qui ont placé leur confiance dans les pouvoirs protecteurs de cette pièce, pendant les guerres de Corée et du Vietnam, ainsi que durant l'opération Desert Storm en Irak.
Même le tristement célèbre Hermann Goering, chef de la Luftwaffe allemande durant la Seconde Guerre mondiale, croyait fermement en son pouvoir et les offrait à ses aviateurs.

Le mythe de la «French Angel» persiste de nos jours et beaucoup encore la porte comme un talisman de chance et de protection.
Sans doute a-t-elle une place particulière dans le cœur des croyants et des collectionneurs.